L’Ākāśa, c’est la distance qui permet de délimiter toute chose d’une autre. Tout comme l’espace du cosmos emplit l’Infini et sépare les corps célestes, nos atomes sont constitués de particules… et surtout de 99,99% de vide ! Ainsi, l’Univers est essentiellement constitué d’Ākāśa.
Comme nous l’avons vu, dans les articles sur les quatre premiers Cakra, chaque centre d’énergie est profondément relié à l’un des cinq éléments. En Inde, il est dit que l’Ether (Espace ou Ākāśa en sanskrit) est le premier des cinq éléments. Son existence même est préalable et indispensable à la manifestation des quatre autres éléments, car sans espace, comment le monde et les autres éléments pourraient-ils trouver place pour se manifester ?
Alors même que L’Ether traduit l’immensité immuable et immobile, l’Univers lui-même est en expansion depuis le big bang originel.
Les cinq éléments se manifestent aussi dans notre « microcosme », et donc sur les plans du corps physique et énergétique :
Selon la tradition indienne, l’Ākāśa est le substrat qui permet la propagation vibratoire du son.
Le mot « Viśuddhi » se compose de :
Ce lieu correspond à la purification préalable de la personnalité, nécessaire à l’établissement dans l’Unité du Soi Universel.
Dans le corps physique, on associe au Viśuddhi (ou Viśuddha, c’est la même chose) Cakra, la gorge, le larynx, la voix, la bouche, la langue, la glande thyroïde, la nuque et les vertèbres cervicales.
On retrouve en Viśuddhi Cakra des qualités d’Udana Vayu, le souffle vital qui irrigue la partie supérieure du corps, lié lui aussi à la région de la gorge. C’est une énergie ascendante. Udana Vayu est associé à la croissance, la force de verticalité, l’expression, la parole, l’effort, la volonté, l’enthousiasme, l’expiration, l’équilibre.
Le mot-clé du Viśuddhi Cakra est: «Expression»
Si l’Espace est associé au Viśuddhi, tous deux sont associés :
Ainsi, le Viśuddhi, est lié à la communication, et à la capacité de l’être humain, qui lui est propre, de mettre des mots sur ses sensations et ses sentiments.
Vivre avec les non-dits est source de souffrance.
La parole est libératrice.
Le Viśuddhi régit l’aptitude à communiquer sur tous les plans, la capacité à s’exprimer, plus ou moins clairement, et avec plus ou moins de véracité.
Il régit aussi la capacité d’écoute :
La capacité à mettre en mots les ressentis, à discerner, constitue une étape sur le chemin vers la connaissance de soi, reliant le cœur à l’intellect.
Martine Buttex explique dans son dossier « Chakras, Corps subtils et Prana » que la capacité de parole est de l’instinct digéré, « purifié » dans le sens comportemental du terme. La parole gère et digère de l’énergie en informations. C’est un passage qui va des sens vers le sens-signification. C’est cela qui permet à l’homme la réflexion.
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